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Le rêve indissociable de l'architecture

" Scénographie et architecture, c'est la même chose, on retrouve les mêmes contrainte. Une exposition, c'est comme une maison avec des fenêtres, une ville ou une place avec des points de vue.

Dans une exposition, on vient autant pour voir l'oeuvre que pour s'immerger dans une foule, surprendre un regard, une réaction, un commentaire. Cela corrobore l'idée que, sans public, un peintre n'existe pas. C'est la même chose pour toute architecture, je m'attache donc à créer des ouvertures, non seulement pour voir les autres. Tout repose sur des jeux de miroir entre l'oeuvre, le visiteur et le public.

Je construis des architectures pour casser les limites du lieu et accrocher la lumière. Les colonnes de l'exposition Raphaël, décor de la Renaissance par excellence, n'ont pas d'autres objet. Pour Modigliani, le commissaire Marc Restellini voulait des éléments d'architecture métalliques. L'ensemble de ces portraits et de ces nus flottant dans un espace sombre devenait le fantasme. Le rêve est indissociable de l'architecture."

Interview extraite de la revue d'Architectures n°129
Propos de Laurent Guinamard-Casati recueillis par Delphine Desveaux

Dreams cannot be dissiocated from architecture

"  Scenography and architecture, it is quite the same thing, with the same constraints. An exhibit is like a house with windows, a town or a place with different view points.

One comes to an exhibition, as much with the intention to view a work of art as to immerse one-self in a crowd, to intercept a glance, a reaction, a comment. This corroborates to the idea that withour a public, a painer does not exist. This is also true for every piece of architecture.

This is why i therefore set out to create openings, to privilege view points, but also to discover new ones. Everything rests on mirror effects between the work, the visitor and the public.

I construct works of architecture so as to break off the limits of space and catch the light. The columns from the Raphaël exhibitions. Renaissance set up indeed, have this for sale purpose. For Modigliani, the « comissaire » Marc Rastellini wanter metallic architectural elements. All these portraits and nude floating in such a darkened space has allowed fantasy. Dreams cannot be dissociated from architecture "

Interview from Laurent Guinamard-Casati by Delphine Desveaux

Extracted from la revue « d’Architecture » n°129

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